Au delà de la Rive

Au delà de la Rive

LES CHIBANIS (Personnes agées)

LES CHIBANIS

(Les personnes agées des deux Rives)

Dans les années 50, la France a besoin de bras pour travailler dans l'industrie, l'automobile, et surtout le bâtiment.

Les immigrés viennent en masse, principalement du Maghreb.

Ils travaillent, puis vieillissent en France.

Aujourd'hui beaucoup vivent leur retraite dans des conditions d'extrême dénuement.

Faut-il les aider à revenir dans leur pays d'origine?

Doit-on construire des maisons de retraite sur le modèle communautaire comme aux Etats-Unis et en Allemagne ?

Comment aider ces personnes qui ont toujours été en situation régulière ?

Le gouvernement Français a pris la décision par décret de faciliter la Nationalité

Française aux personnes qui le souhaite.

Un article en ce sens est visible plus bas....

En bas de cette page vous constaterais qu'il reste encore des failles

quant a la régularisation des retraites des anciens cheminots

de la SNCF

 

Pour en savoir plus je vous propose le Livre de

 Hanifa Chérifi, Co-auteur de « Nous sommes tous des immigrés »

Ed. Laffont, 2003 -

        

 

Voici quelques vidéos de la vie des retraitées de l'autre côté de la Méditerranée.

qui s'exprime sur leurs vies en Europe.

 

 

 

Zebda vous propose de découvrir «Les Chibanis» deuxième extrait de l'album "Comme des Cherokees" (date de sortie : 25 août 2014). Chanson mise en images par Rachid Oujdi a partir du film documentaire "Perdus entre deux rives, les Chibanis oubliés". Ce résultat est l'histoire d'une rencontre entre le groupe et le réalisateur et d'une envie commune de rendre hommage à ces oubliés des 30 glorieuses. Rachid 

 

 


Entretien avec Rachid Oujdi, réalisateur de « Perdus entre deux rives, les chibanis oubliés » et Mouss Amokrane du groupe Zebda.
Ils sont au moins 350.000. Tous ces hommes ont la même histoire : ils ont quitté le Maghreb pendant les 30 glorieuses quand la France réclamait de la main d'œuvre. Une vie de labeur sans le moindre statut avec le néant au bout. Aujourd'hui âgés, a la retraite, ils vivent dans la précarité dans des chambres misérables. On les appelle les « Chibanis ».

 

 

 

Les chibanis, immigrés oubliés

 

 

 les Chibanis cheminots se battent contre la SNCF pour discrimination 


Depuis plus de dix ans, les Chibanis cheminots se battent contre la SNCF pour discrimination, à ce jour ils sont 916 au tribunal des Prud'hommes de Paris.

Ces cheminots qui ont contribué à ce que la SNCF est, aujourd'hui, ont sacrifiés leur santé dans les métiers les plus pénibles, que les « autres » cheminots ne voulaient pas faire, notamment la pose et la maintenance des voies ainsi que le travail dans les dépôts de trains, qu'ils déplaçaient à l'aide de barres de fer.

Ces cheminots à part entière, sont discriminés sur leurs évolutions de carrière laissés aux plus basses qualifications en les cantonnant aux tâches d'exécution et en les empêchant de passer les concours internes, ce qui fait qu'ils gagnent en moyenne deux fois moins que leurs collègues français.

La discrimination s'est aussi portée sur la protection sociale, en les privant des avantages sociaux qu'ont tous les cheminots et en rallongeant leurs cotisations retraite qui est augmentée de sept ans.

Le montant des retraites qui leur est versé, est en moyenne trois fois inférieur à celui de leurs collègues cheminots et les pensions de réversion aux veuves sont ridicules.

Une partie de ces Chibanis ont été titularisés en cours de carrière, et en échange, ils ont dû accepter d'être rétrogradés et ont perdu jusqu'à quinze ans d'ancienneté dans l'entreprise.

Ces faits, que la SNCF ne conteste pas, sont clairement discriminatoires et appellent à l'indignation de tous.

Cette situation est identique à celle des anciens combattants, à celle des mineurs du Nord et d'autres...

Les faits sont là, mais on promet 25 ans de procédures à ces pères de famille dont les enfants sont des français qui voient les droits de leurs pères bafoués.

Le silence assourdissant des syndicats, qui ne se prononcent pas sur le sort de 916 de leurs collègues cheminots, est révélateur du clivage malsain entretenu par la direction, entre les différents « types » de travailleurs. A travail égal : salaire égal, protection social égale, retraite égale. Ces demandes sont légitimes et doivent être défendu par tous. Une société qui ne respecte pas ses anciens, n'a pas d'avenir.




Le 05 mars 2014 à 13h00, a eu lieu le procès opposant 208 Chibanis cheminots à la SNCF, pour des faits de discriminations, au conseil des prud'hommes de Paris.

Pour affronter cette épreuve, les Chibanis ont besoin d'être soutenu et écouté. 
Communiqué de l'Association Droit à la Différence

 

 

La Nationalité Française

pour les Chibanis

La disposition est passée ce mercredi 10 septembre à l’Assemblée. Rattachée à la loi sur l’adaptation à la vieillesse, actuellement en voie d’adoption au Parlement, elle prévoit la possibilité pour les immigrés de plus de 65 ans d’acquérir plus facilement la nationalité française.

Une mesure attendue de longue date pour ces travailleurs qui ont largement contribué à la croissance de la France des « Trente Glorieuses », même si beaucoup ne seront pas concernés, en raison de conditions assez strictes.

Certains sont venus il y a déjà plus de cinquante ans en France, pendant les « Trente Glorieuses », et ont largement contribué alors à la croissance économique du pays. Nombre d’entre eux ont exercé une activité harassante et pénible, dans le bâtiment par exemple, et beaucoup ont eu des enfants, aujourd’hui de nationalité française. Mais eux, ont toujours eu d’énormes difficultés à faire valoir leurs droits à accéder à la nationalité française. Une partie de ces 200 000  travailleurs immigrés non naturalisés, majoritairement originaires du Maghreb (même si la mesure concerne également d'autres immigrés, notamment d'origine subsaharienne) - et mieux connus sous le nom de « chibanis » (cheveux blancs ou vieux, en arabe) - verront désormais leur accès à la nationalité facilitée.

La nouvelle disposition, adoptée ce mercredi 10 septembre, a été rajoutée en commission au projet de loi sur l'adaptation de la société au vieillissement. Elle reprend en grande partie les conclusions d’un rapport de mission d’enquête parlementaire sur les immigrés âgés.

La secrétaire d’Etat aux Personnes âgées, Laurence Rossignol, se félicite de cette mesure, qui répare une injustice à l’encontre de ces personnes âgées. « C'est un acte de reconnaissance par la République pour ces personnes âgées qui ont rejoint la France pour travailler et (y) voient leurs enfants, leurs petits-enfants grandir, explique-t-elle. Si elles le souhaitent, ces personnes âgées pourront rejoindre la communauté nationale plus facilement. C’est une mesure de justice que de leur épargner la complexe procédure de naturalisation en facilitant l’acquisition de la nationalité française. Ces personnes ont contribué à la croissance et au développement de l’industrie et vivent en France durablement, c’est ici qu’elles ont construit leur vie », ajoute-t-elle.

65 ans au moins, parents de Français, et résidant régulièrement en France

Mais cette mesure comporte cependant de nombreuses contraintes. A l’origine, elle devait permettre à tous les immigrés, parents de Français, présents sur le territoire depuis plus de 25 ans de pouvoir obtenir la nationalité sur simple déclaration. Lors de son adoption, ce mercredi 10 septembre, le rapporteur du projet de loi, Martine Pinville, a cependant ajouté un amendement, précisant que les personnes concernées devaient être âgées de 65 ans au moment de la demande. « Il s’agit d’une loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, justifie Martine Pinville, et la première version de l’amendement ne spécifiait pas de limites d’âge », ce qui créait une incohérence de fait. Pour certains observateurs, cet ajout risque cependant de créer de nouvelles inégalités, avec des plus « jeunes » ayant vécu pendant au moins un quart de siècle en France. Autre précision importante du texte, les immigrés devront justifier d’une résidence « régulière » et « habituelle » sur le territoire, une façon pour les parlementaires d’éviter d’attribuer la nationalité à des étrangers en situation irrégulière.

Toutes ces restrictions font dire à Ali el-Baz, membre du Groupe d’information et de soutien aux travailleurs immigrés (Gisti), et animateur de la campagne « Justice et dignité pour les chibanis », que cette disposition se trompe de cible. A commencer par la nécessité d’être ascendant de Français. « Il y a aujourd’hui environ 100 000 immigrés âgés isolés qui vivent dans des meublés ou dans des foyers, et dont les familles sont généralement au pays, ceux-là ne seront donc pas concernés par cette disposition, explique-t-il. S’il ya des gens qui vont bénéficier de cette loi, ce sont plutôt des personnes « intégrées » comme moi, qui ont leur famille en France. Ceux qui sont célibataires n’en bénéficieront pas, alors que ce sont eux qui en ont le plus besoin, je trouve. »

Accès aux droits

Martine Pinville, ne nie pas ces difficultés. « Je ne dis pas qu’on règle tout, admet le rapporteur de la loi, mais dans un premier temps, nous allons permettre à un certain nombre de chibanis d’accéder à la nationalité française. Et ce sera plus facile pour eux, y compris dans leurs déplacements, dans leur accès aux droits - je pense à la santé, au vieillissement, d’accession à certains logements, etc. -. Ceux qui pourront bénéficier de cet accès à la nationalité, cela va leur permettre de vieillir plus dignement. Avant d’ajouter : c’est une très belle avancée dont nous sommes collectivement très fiers. »

Pour Ali el-Baz, cette égalité des droits est cependant loin d’être acquise. Les vieux immigrés demandent surtout, selon lui, à ce « qu’il n’y ait pas de différence entre les nationaux et les étrangers », et notamment à ce que les conditions de regroupement familial soient assouplies. « Quand on arrive à certain âge, on a besoin de personnes qui vous entourent (…) or, lorsque vous gagnez moins que le Smic [Salaire minimum interprofessionnel de croissance], vous ne pouvez pas bénéficier du regroupement familial. Vous êtes vieux, vous devez rentrer chez vous. »

Contrôles

En outre, les contrôles sociaux, qui sont très souvent effectués sur ces personnes le sont la plupart du temps en fonction du lieu de naissance. « Donc ce n’est pas le fait qu’ils aient la nationalité française qui va améliorer leur situation. 

Il faut surtout arrêter ce harcèlement et ce contrôle permanent, 

particulièrement de la part de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV). »

Surtout, estime-t-il, il faut que cette disposition fasse l’objet d’une publicité, pour être appliquée. Beaucoup de vieux travailleurs migrants passent en effet à côté de leurs droits en raison d’une mauvaise information, affirme-t-il, rappelant l’exemple de la carte de résident permanent instaurée sous Nicolas Sarkozy, mais restée confidentielle. « Ces lois ne sont pas appliquées pour la bonne raison que les intéressés ne sont pas informés. La logique voudrait qu’on nous donne la nationalité sans qu’on en fasse la demande, poursuit-il. Au moment où l'on fait la demande de renouvellement de la carte de résident, l’administration devrait considérer que c’est bon, on a passé ici 40 ans, on a des enfants, il faut qu’ils nous la donnent, point à la ligne. »

 

 


Les Retraité (es) de Biskra

 

 

CERCLE DES RETRAITES DE L'EDUCATION NATIONALE DE LA WILAYA DE BISKRA

 


 

Les Retraité (es) de Tizi Ouzou


 

Tizi-ouzou, 28 novembre 2011 -

Plusieurs milliers de retraités ont répondu lundi à l'appel du comité syndical de la wilaya de Tizi-ouzou de la fédération nationale des travailleurs retraités, à une marche à Tizi-ouzou pour revendiquer une revalorisation de leur pensions, a-t-on observé.

La marche a débuté du siège de l'union de Wilaya de l'union générale des travailleurs algériens (UGTA) jusqu'au siège de la Wilaya.

Les manifestants, qui ont déployé l'emblème national et des banderoles genre ''Nous ne demandons pas l'aumône'', scandaient des slogans demandant le départ tout aussi bien de Ziari (Abdelaziz, président de l'APN), Ouyahia (Ahmed, premier ministre) et Sidi Said, le patron de l'UGTA.

"Après avoir placé tous sos espoirs dans la dernière tripartite, que nous avons attendue avec confiance et impatience, tout ce que nous avons récolté c'est la désillusion et la frustration'', notait l'appel à la marche qui demande aux retraités à se mobiliser( pour prendre 'leur destin en main''.(BMS) 

Belkacemi Mohand Said - 0772.13.88.88 - kabylienews@yahoo.fr


 

En Hommage a nos vieux

Une chanson de Daniel Guichard

Mon vieux


     

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21/02/2015
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